Evaluation à mi-parcours du PLH

L’évaluation de mi-parcours du PLH, qui s’inscrit dans le cadre d’une obligation légale, est aussi l’occasion pour les élus de repenser les politiques et objectifs en matière d’habitat dans une période marquée à la fois par la crise sanitaire et par la mise en place de nouvelles équipes.

Pour la réalisation de cette évaluation, Espacité s’est associée à Planète Publique. L’équipe s’est attelée à construire un référentiel d’évaluation structuré autour de trois axes principaux :

• L’observation sociale des besoins d’habitat, notamment pour les publics spécifiques identifiés dans le PLH (les familles, les publics jeunes, les personnes précaires, les personnes vieillissantes) afin d’élaborer les réponses adaptées aux besoins en logement,
• La dimension sociale de l’action en matière de développement durable, notamment à travers l’intervention sur le parc existant et la maitrise de la consommation foncière,
• La prise en compte de la santé dans la politique de l’habitat : cet axe porte à la fois sur les actions mises en œuvre contre le mal-logement et le logement indigne, dans le cadre d’une politique volontariste de la Métropole en matière d’habitat privé, mais aussi, dans une compréhension large de la notion, sur la prise en compte des facteurs favorables à la santé (qualité, usage, environnement du logement).

L’étude a été lancée le 31 mars par l’organisation d’un comité de pilotage associant les communes et partenaires. Dans un second temps, l’étude devra permettre d’aboutir à l’élaboration de préconisations en vue d’un ajustement des orientations politiques locales. Cette évaluation est réalisée en parallèle de la révision du Plan Local d’Urbanisme de la Métropole et devra aussi contribuer à l’évolution possible des outils à l’œuvre sur le territoire. Des ateliers avec les communes et les acteurs de l’habitat sont organisés aux mois de mai et juin 2021.

Cette mission avec Planète publique est l’occasion d’approfondir le travail engagé ensemble sur le sujet de la santé et de l’habitat, sur lequel les deux agences avaient travaillé dans le cadre d’une mission commune pour le Haut Conseil de la Santé Publique, qu’elles avaient accompagné dans l’élaboration du « Domiscore ».